Skip to main content

Renaturation : vers un urbanisme régénératif

Renaturation : vers un urbanisme régénératif

Après 2050, la renaturation constituera le seul moyen pour les territoires d’engager des projets artificialisant les sols, en équilibrant ainsi l’équation du ZAN. Dans l’attente, les projets de renaturation peuvent d’ores et déjà compenser la consommation ou l’artificialisation d’un sol qui interviendrait au-delà de l’enveloppe foncière allouée aux territoires.

Cette publication vise à définir les contours du concept de renaturation dans le respect de son cadre réglementaire : où fixer le curseur de la renaturation ? Tous les projets de renaturation peuvent-ils être comptabilisés dans l’équation du ZAN ? Suffit-il de végétaliser pour renaturer ?

Portrait de la renaturation

Les conséquences sur nos territoires d’une urbanisation gourmande en espace naturel, agricole ou forestier (ENAF) ont largement inspiré les objectifs du ZAN axés sur les notions de sobriété foncière et de qualité des sols.

La trajectoire vers le ZAN prévoit une réduction de moitié de la consommation d’ENAF à l’horizon 2031, puis l’objectif zéro artificialisation nette pour 2050. Il sera alors impossible de dissocier la consommation d’espace et l’artificialisation des sols de la renaturation et de son pouvoir de compensation.

 

infographie_renaturation
Crédit : AURH

Retrouvez l'intégralité de l'étude à télécharger dans le pavé DOCUMENTS.

 

Les outils de mise en oeuvre

planifier la renaturation

La mise en oeuvre de projets de renaturation nécessite des outils, moyens et connaissances dans de nombreux domaines tels que l’aménagement, l’urbanisme, la maîtrise foncière ou encore l’ingénierie écologique.

Le zéro artificialisation nette des sols et ses objectifs de réduction de la consommation d’ENAF puis de l’artificialisation des sols sont retranscrits règlementairement aux différentes échelles du territoire : SRADDET, SCoT, puis PLUi.  Planifier la renaturation permet d'assurer la cohérence entre les projets, et d'en renforcer la qualité.

L'Exemple du Parc-Jardin de la Sente des RiVières, à MOntivilliers

La Ville de Montivilliers a imaginé un projet de nature en ville, en réhabilitant d'anciens terrains privés marqués par la présence de constructions non déclarées et classés en zone rouge du plan de prévention du risque inondation (PPRI). Finalisé en 2024, le parc ouvert au public met en valeur le patrimoine naturel du territoire. La restauration de cette zone humide permet également de lutter contre les inondations.

La qualité du projet et la restauration des fonctions du sol permettent de considérer les actions comme étant de la renaturation au sens du ZAN, en rendant un espace urbanisé à la nature.

Carte - renaturation
Cartographie des zones préférentielles dans un SCoT. Carte à valeur illustrative, 2025. Crédit : AURH



 


 Mars 2025