Info'graphies #2 - Dynamiques de construction dans l'Estuaire de la Seine
La construction de logements est souvent considérée comme le pilier des politiques publiques d’aménagement. Elle est le signe de l’attractivité et de la vitalité d’un territoire.
Quelle est la situation dans l’Estuaire de la Seine face à la construction de logements ? Quelle est la dynamique ces dernières années ? Les logements construits servent-ils à loger de nouveaux habitants ?
Nombre de logements créés par an dans l'Estuaire de la Seine en 2021-2022
Evolution (en %) du nombre de logements créés dans l'Estuaire de la Seine en 2021-2022 par rapport à 2015-2016
une dynamique de construction plus intense dANS LES INTERCOMMUNALITÉS LITTORALES
Dans l’Estuaire de la Seine en 2021-2022, 3,6 logements en moyenne par an sont mis en chantier pour 1 000 habitants. C’est équivalent à l’échelle de la Normandie.
Avec plus de 7 logements mis en chantier pour 1 000 habitants, la construction de logements est particulièrement dynamique dans les intercommunalités littorales de la rive sud de l’Estuaire de la Seine.
MOINS DE LOGEMENTS MIS EN CHANTIER DANS L’ESTUAIRE DE LA SEINE
Ces dernières années, le nombre de logements mis en chantier a légèrement baissé (- 6 %) entre la période 2015-2016 et la période 2021-2022.
Seules 4 intercommunalités sur 18 enregistrent une hausse des constructions : Fécamp Caux Littoral, Pays de Honfleur-Beuzeville, Normandie-Cabourg-Pays d’Auge et Terre d’Auge. 6 intercommunalités ont en moyenne le même niveau de logements mis en chantier par an. 9 intercommunalités enregistrent une baisse de la production de logements.
une construction de logements centrée sUR LA MAISON INDIVIDUELLE
Dans l’Estuaire de la Seine, on construit 55 % de logements individuels et 45 % de logements collectifs. Le type de construction varie fortement selon les EPCI. La Communauté urbaine concentre plus de la moitié des logements collectifs construits et Cœur Côte Fleurie affiche une part de 10 %. Ce sont ces deux intercommunalités qui construisent le plus de logements collectifs dans l’Estuaire.
En lien avec le contexte actuel de sobriété foncière, est-ce que la taille des maisons mises en chantier baisse ces dernières années ? Dans l’Estuaire de la Seine, la surface moyenne des maisons en construction en 2021- 2022 est de 114 m². On constate une légère augmentation depuis la période 2015-2016 (110 m²). 8 EPCI de l’Estuaire se trouvent au-dessus de la moyenne. Ce sont dans ces mêmes EPCI que les surfaces moyennes des constructions ont augmenté ces dernières années. Il s’agit des intercommunalités littorales les plus dynamiques en termes de construction et des intercommunalités rurales.
Evolution de la surface moyenne (en m²) des maisons mises en chantier entre 2015-2016 et 2021-2022
QUEL EST L’IMPACT DES CONSTRUCTIONS SUR LE PARC DE LOGEMENTS ?
Quelles catégories de logements contribuent à la progression du parc quand celui-ci augmente ? S’agit-il des résidences principales, des résidences secondaires ou des logements vacants ?
La croissance du parc de logements dans l’Estuaire de la Seine, ces dernières années, a contribué pour moitié (53 %) à l’augmentation des résidences principales, c’est-à-dire à loger davantage de ménages. Elle s’est aussi accompagnée d’un accroissement du parc des logements vacants (33 %) et des résidences secondaires (14 %).
Les dynamiques sont différentes selon les intercommunalités. Dans l’agglomération de Dieppe, la progression du parc de logements ne contribue pas à loger des ménages supplémentaires sur le territoire. Dans les intercommunalités littorales de la rive sud, les logements supplémentaires contribuent au développement des résidences secondaires plus qu’aux habitants. Dans les intercommunalités rurales (Roumois Seine, Terroir de Caux, Plateau de Caux-Douveville-Yerville...), les logements supplémentaires contribuent en majorité à loger davantage de ménages.
Documents
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Consultez la note de synthèse publiée en mai 2023