Info'graphies #3 - Migrations résidentielles dans l'estuaire de la seine
La mobilité résidentielle participe à la recomposition d’un territoire. Elle influence les dynamiques démographique et économique et peut participer à accentuer les contrastes existants.
Quelle est l’intensité de la mobilité résidentielle dans l’Estuaire et ses intercommunalités ?
Combien d’arrivées ? Combien de départs ?
D’où viennent les nouveaux habitants de l’Estuaire ? Et où déménagent les personnes qui quittent l’Estuaire ?
Quelles sont les principales caractéristiques sociodémographiques des personnes emménageant dans l’Estuaire ?
Part des résidents de l’Estuaire habitant le territoire un an auparavant
Part des personnes arrivées dans l’Estuaire, originaires du reste de l'Estuaire
Part des familles arrivées dans l'Estuaire composées d'adultes en couple sans enfant
un déficit d'arrivées au regard des départs
Avec plus de18 000 emménagements en 1 an, la population de l’Estuaire est composée de 2,2 % de nouveaux habitants. Ces arrivées ne compensent pas les départs du territoire estuarien, qui s’avèrent légèrement plus nombreux, proches de 20 000 déménagements.
personnes ont emménagé dans l’Estuaire de la Seine entre 2018 et 2019
personnes ont déménagé de l’Estuaire de la Seine entre 2018 et 2019
des situations intercommunales contrastées
Les intercommunalités des plus grandes villes accusent les soldes migratoires négatifs les plus élevés. À leur voisinage, Certaines intercommunalités de plus petite taille se développent et connaissent au contraire un surplus d’arrivées au regard des départs. C’est le cas également des EPCI littoraux en rive sud de la Seine. Pour d’autres, des intercommunalités de taille intermédiaire, les migrations résidentielles renvoient à une situation équilibrée.
Méthodologie : Les migrations résidentielles s’intéressent ici aux personnes n’habitant plus la même résidence qu’1 an auparavant. Il s’agit de données extraites du dernier recensement de la population millésimé 2019.
une migration résidentielle des proximités
Pour ceux qui arrivent ou qui en partent de l’Estuaire, le déménagement est souvent de courte distance. Les échanges avec le reste de la Normandie sont majoritaires, notamment avec le département de la Seine-Maritime. Au-delà de la Normandie, les migrations résidentielles depuis ou vers l’Estuaire s’opèrent prioritairement avec la moitié nord de la France.
Si autant de départs que d’arrivées sont comptabilisés avec les hauts-de-France, la Bretagne attire plus qu’elle ne participe au renouvellement de la population de l’Estuaire. C’est l’inverse pour l’Île-de-France, origine des nouveaux domiciliés de l’Estuaire la plus importante après la Normandie. Sans pouvoir mesurer son impact réel, le télétravail crée une proximité relative entre résidence et travail.
origine et destination des migrations résidentielles depuis et vers l'estuaire
les actifs : principaux contributeurs à la migration résidentielle
Les nouveaux habitants de l’Estuaire sont le plus souvent rattachés à une famille où les deux membres du couple ont un emploi. Seuls certains EPCI du littoral de la Pointe de Caux attirent en premier lieu des personnes vivant seules. Dans ces territoires, les arrivées concernent surtout de jeunes actifs, ou des étudiants dans le cas du Havre Seine Métropole. En rive sud de la Seine, les emménagements de retraités se combinent avec ceux des couples d’actifs qui restent toutefois plus nombreux. Cette association commence à apparaître en rive nord et pourrait se renforcer ces prochaines années.
Documents
- Info'graphies # 3 - Migrations résidentielles
Consultez la note de synthèse publiée en juillet 2023