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La performance énergétique du parc résidentiel privé dans la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole

La performance énergétique du parc résidentiel privé dans la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole

Dans le cadre de l’observatoire habitat de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, l’AURH publie une analyse de la performance énergétique du parc résidentiel privé.

L'amélioration de la performance énergétique des logements constitue tout autant une réponse à l’urgence climatique qu’un enjeu socio-économique en lien avec le pouvoir d’achat et les conditions de vie des ménages. Cette publication dresse un panorama de la performance énergétique du parc résidentiel privé, et constitue un premier cadre d’analyse des impacts potentiels de l’application de la loi Climat et Résilience (interdiction progressive de location des passoires énergétiques).

Plus d'un logement sur deux classé E,F ou G dans la Communauté urbaine

 La Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole compte une part importante de passoires énergétiques. Les logements classés en E, F ou G représentent 55 % du parc résidentiel privé du territoire.

Le Havre concentre les deux tiers des logements classés E, F ou G de la Communauté urbaine.

 

 

Des passoires énergétiques majoritairement occupées par leur propriétaire

Les logements en E, F ou G sont occupés à 59 % par leur propriétaire. Bien qu’ils ne soient pas directement concernés par les futures interdictions de location, les propriétaires vivant dans une passoire énergétique pourraient connaitre dans les années à venir une baisse de la valeur de leur logement du fait de ces interdictions.

 

 

un parc de passoires énergétiques principalement composé de logements anciens

Sur Le Havre Seine Métropole, 78 % des logements étiquetés E, F ou G ont été construits avant 1974, année de la première réglementation thermique mise en œuvre pour faire face aux conséquences du choc pétrolier. Cette forte concentration de passoires énergétiques parmi les logements construits avant 1974 implique de cibler les dispositifs de rénovation les plus lourds sur les logements les plus anciens, qui sont souvent les plus vétustes.

Plus les logements sont récents, moins la part des logements classés E, F ou G est importante. Cette relation directe entre étiquette DPE et période de construction traduit l’impact des réglementations thermiques successives sur l’amélioration des performances énergétiques du parc de logements.

 

 

les chiffres clés de l'étude

 

synthese

 

Retrouvez l'ensemble de l'analyse en téléchargement dans le pavé DOCUMENTS.

 


 Février 2024
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